dimarts, de maig 15, 2007

Tertimoni d'una estudiant sahrauí. Témoignage de l’étudiante sahraouie, Sultana KHAYA Sidi Brahim



És important, l'entrada que us adjunto, el testimoni d'una estudiant sahrauí, que està a un hospital del Marroc i que ens explica, com son reprimits els estudiants, els joves i els militants sahrauís a les ciutats del Sàhara Occidental o en les universitats i escoles on estudien.


És molt important aquest testimoni, a més, per la voluntat de donar a conèixer una situació que aquests dies, diuen que no existeix, el Marroc intenta actuar com un "Gran Hermano" estil Orwell (manipulador i que no dubta en intentar esborrar i canviar la història, per tal d'aconseguir els seus objectius) i a tot arreu, sense èxit vol vendre la idea d'una autonomia fantasma que no creu ningú


La voluntat independentista, és la que es manté entre els sahrauís. Continuem recolzant els sahrauís ... Per la INDEPENDÈNCIA, fins la VISTÒRIA FINAL.


Us deixo amb na Sultana Khaya Sidi Brahim:


5/14/2007
Témoignage de l’étudiante sahraouie, Sultana KHAYA Sidi Brahim
Nous avons organisé un sit-in de solidarité avec les étudiants sahraouis à l’Université IBNO ZOHR d’Agadir, qui été victimes d’attaques sauvages. Ensuite nous avons organisé une marche de la faculté des Droits, en passant par la faculté des Lettres pour arriver à la cité universitaire de l’Université Alqady Ayad de Marrakech. C’est à alors que nous avons été surpris par l’intervention sauvage de tous les corps sécuritaires marocains, secrets et officiels. J’ai été la première des victimes parce que j’ai été ciblée directement. Les agents des forces sauvages avaient fait un cercle autour de moi et se sont mis à me tabasser avec leurs matraques et leurs pieds suite à quoi mon œil a éclaté. Et quand je leur ai dit que mon œil avait été touché, ils se sont mis à me frapper sur mon œil exprès. Après un moment, ces forces ont apporté également Soumaya ABDEDAYEM, Elkouria AMIDANE et Abdelfatah ELYADASSYA. En effet nous a avons été asphyxié par les bombes lacrymogènes, l’eau chaude et une autre matière que je connais pas. Said ELOUAABANE a été également blessé, et quand j’ai essayé de lui enlever sa veste qui se déchirait, j’ai eu des blessures qui ressemblent aux brûlures à cause du produit chimique qui était sur la veste. Nous avons été tabassé et frappé à coups de pieds. Ils nous ont gardé à la cité universitaire sous tabassage continu, pendant plus de 40 minutes, jusqu’à ce que nous somme devenus juste des cadavres. En suite ils nous ont pris dans une ambulance et nous ont menotté les mains. Pire encore, nous avons été tabassé aussi dans cette ambulance. Bien sur ce tabassage était accompagné d’insultes racistes. L’équipe de l’ambulance s’est jointe, aussi, à nos tortionnaires en les encourageant à nous tabasser en disant : « tuez ces Polisario). Certains nous prenaient de nos cheveux et cognent nos têtes contre l’ambulance.
Ils nous ont conduit vers l’hôpital IBNO TOUFAIL. Malgré que mon œil ait éclaté, ils n’ont fait que me mettre un pansement. Je crois que c’était un infirmier qui m’avait mis le pansement sans dire un mot. Ils nous ont conduit, ensuite, vers le centre de police qui se trouve à Jamaâ Elafna. Quand nous étions à l’hôpital et sur la route vers ce centre de police, nous étions giflés et frappés à coups de pieds sans cesse. Quand nous sommes rentrés dans ce centre, ils ont commencé à prendre les informations relatives à notre identité. Quelques agents de police qui se trouvaient debout près de nous, insultaient les sahraouis, le Polisario et ses dirigeants, surtout son président. Ils nous ont dit : « écoutez la vraie histoire du Sahara. Le Maroc entré dans le Sahara par pitié pour ce peuple sale et arriéré ». Deux heures plus tard, ils ont ammené 25 étudiantes de la cité universitaire et les ont obligé de s’asseoir en face de nous. Ils ont aussi ammené 12 étudiants sahraouis. Nous étions tous dans un état lamentable et tous couvert de sang. Ils ont aussi obligé les 25 étudiantes à rire et à applaudir comme tentative de nous torturer psychologiquement. Entre 23 :30 et minuit, j’ai vomi du sang. C’est pourquoi j’ai été conduite vers l’hôpital Elmamounia, dans une ambulance. Le médecin qui m’a vu leur a dit que mon œil a éclaté et qu’ils devaient m’emmener à l’hôpital Alantaki et c’est ce qui a été fait. Et durant le trajet, j’ai encore été victime de tabassage et coups de pieds. A l’hôpital Alantaki, l’infirmier m’a dit qu’ils partis et qu’ils ne reviendrons plus et que je suis sous responsabilité de l’hôpital. Ils m’ont mis dans une chambre avec des femmes sans m’apporter aucun soin. 20 minutes après, une équipe de policier est arrivée et m’ont évacué de la salle en me tirant par mes cheveux devant les femmes. A la porte de la chambre j’ai commencé à vomir du sang une autre fois de plus. L’un d’entre eux m’a donné un coup de pied et m’ont conduit dans une autre chambre où se trouvait une femme seule. Après deux ou trois heures, une autre équipe de policier de 8 personnes, en civil, est venue pour me demander de signer des documents. Je leur ai répondu que je n’arrivais pas à contrôler mes mains ainsi que toutes les parties de mon corps. L’un d’eux a pris ma main et a commencé à me faire écrire et signer des documents que je ne suis pas arrivée à connaître le contenu parce que mon œil a éclaté et l’autre a été touché et s’est gonflé. Ils m’ont fait signé des documents pendant presque une heure et bien sur ils ont aussi mis mes empreintes. Après ils sont partis et ont laissé deux gardiens avec moi. L’un d’eux s’est endormis sur le lit qui est près de moi et l’autre s’est assis sur une chaise près de mon lit.
Au matin, j’ai demandé à une fille, qui rendait visite sa mère, d’appelé ma famille. Je lui ai écris le numéro de téléphone sur sa main. Mais quand elle est sortie, les gardiens l’ont poursuivi et l’ont menacé. La fille est revenue en pleurant pour dire au revoir à sa mère. Et quand je lui ai demandé de l’aider à aller aux toilettes, elle ne s’est même pas tournée vers moi. Après, ils m’ont mis dans une chambre toute seule et je leur ai demandé à maintes fois d’appeler ma famille. Vers 11 heures du matin, une infirmière est venue me demandé d’acheté le file chirurgical parce que je devait être opérée à l’œil. Je lui ai répondu que tout ce que j’avais comme argent avait été confisqué par la police et que je devais trouver une solution pour appeler ma famille ou l’un de mes amis. A ce moment, un agent de police en civil est venu me demandé le numéro que je voulais appeler. C’est à ce moment là que j’ai appelé une de mes camarades qui est venue avec un grand nombre de camarades parmi eux un de mes proches qui a accepté que je soit opéré.


Mon œil a éclaté et mon nez a été cassé et les photos sont sans commentaire.


Sultana KHAYA, hôpital Alantaki, Marrakech – Maroc.

1 comentari:

Anònim ha dit...

merci pour intiresny Dieu