dimarts, de febrer 24, 2009

Testimonis de Tortures i Violacions de menors al Sahara Occidental ocupat pel Marroc


Fins quan, es permetran les detencions ilegals, les tortures i les violacions al Sàhara Occidental?


Es evident que des del moviment solidari amb el Sàhara Occidental no pretenem que ni el govern de Catalunya ni el d'Espanya tinguin males relacions amb el Regne del Marroc, però de la mateixa manera pensem que cal denunciar les violacions dels drets humans al Sahara Occidental.


Aqui sota, reprodueixo el testimoni de Hayat Rgaibi, una jove menor d'edat (fins i tot aquí) de 16 anys que va ser detinguda arbitràriament per la policia colonial marroquina, forçada a pujar al vehicle policial, on va ser colpejada repetidament i després despullada i violada en les dependències policials ... el seu posible delicte, ser sahrauí i participar suposadament en els preparatius del 27 de febrer.


Potser no cal entrar en les amenaces de fer perdre la feina al seu pare .... per cert la jove té 16 anys ... val la pena denunciar aquest fet?


Val la pena fer una pregunta via diplomàtica, als responsables de les tortures ... potser aquesta vegada algú llegirà aquest post i ens farà cas ... 


El-Ayoune – Sahara occidental

Lundi 24 Février 2009


Témoignage de Hayat Rgaibi



Date: Dimanche, Février 23, 2009

Heure: 19.00 GMT

Lieu: quartier Ma'atallah Aaiun / Sahara occidental


Alors que je suis se promener autour de quartier du Ma’atala , j'ai été surpris par une patrouille de police, se rapprocher de moi, puis le tortionnaire Mohamed El-Hassouni m'a forcé à monter à la voiture de patrouille Lorsque nous avons à proximité du Collège Allal Ben Abdallah, ils bandés mes yeux, et menottées mes mains dans le dos

Je leur ai demandé la raison de mon enlèvement, le tortionnaire Al'aloui rejoué que je dépassé les limites quand j'ai contacté des étrangers dont la dernière, j’ a été assorti avec Ngaya El-Haouassi avec Michel Dhikastr au maison de El-Ghalia Djimi

Au cours de toute le distance je donner des coups de pied et gifles Même que je n'était pas en état psychologique de confort je me suis rendu compte que certains jeunes Sahraouis circonscription d'une voiture a estimé que les forces de police détourné des Sahraouis, ils ont décidé de nous suivre

la police a été confondu à l'arrivée, ils ont pris tous sauf deux m'a ordonné de se pencher après qu’ils ont fermé ma bouche avec ses mains après une altercation, la police a retourné insultant peuple sahraoui ils ont attendu un peu de temps avant l'arrivée de quelques officiers de police, j'ai découvert que, parmi eux Abdelaziz Anouch alias Touhima qui leur a ordonné de enlever immédiatement tous mes Vêtements si j'étais nu, deux chargés de prendre mes mains et il a mes seins et de me baiser moi J'ai résisté à la force, autant que possible, mais mon corps mince a été incapable de résister face à ses force physique.

Après cela, il a commencé son interrogatoire avec moi, qui s'est concentrée sur mes relations avec des militants des droits de l'homme Elghalia Djimi, Brahim Dahan, Brahim Sabbar, Rabab Amidan

Il m'a également demandé au sujet de certains écrits du slogans anti Marocain sur les murs ont eu lieu dans le quartier Ma'atalah et sur la réception de l'activiste des droits de l'homme Hmmad Hammad au mois dernier

Puis il a me menacé de me violer, d’expulser mon père de son travail et à l'arrestation de mes deux frère il m'a demandé à propos de ma relation avec des dépliants distribués dans le collège Lahchicha où je continue mes étude il me promesse qu'il va continuer ses harcèlement jusqu'à ce que je me laisser mes études


Il m'a demandé ce que je faisais avant, ils m'ont arrêté dans la rue Almamoun je lui ai demandé s'il veut dire l’avenue de Dadach

il a renvoyé à nouveau à me battre et me gifle avant de ordonnant de mettre un bâton et a essayé d'entrer dans mon cul. La scène a été influente en moi parce que je n'ai pas la force, il a lié les jambes dans mes mains, il est retourné à poser au sujet de ma relation avec Ahmed SBAI et les préparatifs pour la célébration de the33 anniversaire de la déclaration de la RASD

Il a menacé de me tuer si je publie mon témoignage sur l'Internet

Alors que nous sommes sur la voie, apparemment que, Muhammad Al_husoni se sens peur et essaye de parler avec moi, j'étais épuisé calmé l'un d'eux lui à dire qui ne prennent pas soin, elle prétend qu'elle est inconsciente, avant de parvenir à une près de la soi-disant Hassan II l'hôpital quand ils m'ont laissée là

*ils m'ont volé une somme d'argent de 100 dirhams marocains

*Je exploiter cette occasion de m'adresser à la conscience internationale, tous les instances, les organisations. à intervenir, car le silence sur ces crimes, comme ce sera un encouragement pour ces tortionnaires de continuer à procéder à plus


H.E., alumna en el colegio Aaiun 3, en 9° curso, de 16 años de edad, fue secuestrada por un grupo de policías marroquíes, el domingo por la tarde al salir de su casa hacia el barrio de Maatala, donde recibe clases particulares en un colegio privado.

Según su testimonio, cuando los policías le detuvieron en la avenida del Kods, cerca del barrio Maatala, le pusieron las esposas y le taparon la cara con una tela muy sucia y la llevaron en una furgoneta de la conocida como BRIGADA DE MUERTE, dirigida por el llamado MUSTAJ (el del bigote). Empezaron torturarla mientras el coche se dirigía hacia un lugar desconocido. Después de un instante, pararon el coche y llamaron a sus jefes. Minutos después llegaron los jefes policiales, y pudo reconocer dos de ellos: el llamado AZIZ ANOUCH y el llamado BAHRI. Le interrogaron sobre las banderas del Frente POLISARIO que se reparten en algunos barrios de El Aaiun y las pintadas sobre las paredes de los colegios.

Cuando no quiso reconocer las acusaciones que les dirigían la desnudaron totalmente y empezaron a poner sus aparatos genitales por encima de su boca y le besaban por la fuerza, le tocaron por todo el cuerpo y finalmente le violaron por el ano con una porra.

Cuando acabaron con ella, le amenazaron en caso de testimoniar acerca de esto para cualquier persona u ONG, sería objeto de otra violación más grave que ésta.

La Organización de Defensores Saharauis considera el caso de H. E., como un crimen que todas las ONGs pro derechos humanos deben denunciar para poner fin a la existencia de grupos criminales como la BRIGADA DE MUERTE, similar a los tristemente conocidos grupos del GUS.

Y exige del gobierno marroquí la detención de los responsables de este crimen y enjuiciarles por haber amenazado la vida y violado el derecho a la reputación y dignidad de una menor de edad.

También es el momento de exigir a la ONU la defensa de los Derechos Humanos en el territorio del Sahara Occidental.


Mesa directiva de la ODS (Organización de Defensores Saharauis)

El Aaiun / Sahara Occidental, 23/02/2009.

dilluns, de febrer 23, 2009

Festa de la 15ª Caravana a Olesa de Montserrat, el 7 de març

Un any més, a Olesa de Monterrat organitzen la Festa de la 15ª Caravana.

És molt important recolzar una iniciativa com a aquesta, feta amb tota la il·lusió del món.


diumenge, de febrer 22, 2009

Constitució d'una nova organització de dones sahrauís als Territoris Ocupats del Sahara Occidental


El passat 18 de febrer, es va constituir a EL AAIUN (capital del Sahara Occidental) una nova associació, el Fòrum Futur de la Dona Saharauí (FAFESA) formada des d'un principi per grans lluitadores de la causa sahrauí, com a Sukeina Jad Ahlou o la nostra amiga i estimada Sultana Khaya.


Cal buscar la forma de recolzar la lluita de les dones sahrauís als Territoris Ocupats del Sahara Occidental, ja que no podem oblidar el paper d'aquestes en el moviment d'alliberament del Sahara Occidental. Aporten tota la seva intel·ligència a la lluita que encapçala el Frente Polisario i tota la seva convicció quan es tracta de denunciar el tracte injust i cruel que rep el poble sahrauí per part dels ocupants colonials marroquins.


Tot i la duresa de les condicions, tot i que Sukeina Jad Ahlou, ha patit tot tipus de tortures, la sevadeportació i quasi  desaparició física (ha estat desapareguda tot un seguit d'anys) o les vexacions que ha patit la nostra Sultana Khaya, LES DONES SAHRAUÍS CONTINUEN LA LLUITA i quan convé L'ENCAPÇALEN


Forum Avenir pour la Femme Sahraouie 
FAFESA 
El-Aaiun, le 18 Février 2009 

Déclaration de constitution


En raison des conditions tragiques dans lesqueles vie la femme sahraouie, sur tous les niveaux, politique, économique, social et culturel, dans le territoire du Sahara Occidental, et, après de longues et profondes consultations, une assemblée générale s'est tenue le 18 Février 2009, à El-Aaiun, pour la constitution du Forum Avenir pour la Femme Sahraouie (FAFESA).

Après délibération autour de la situation de la femme dans le territoire du Sahara Occidental et la ratification des documents constitutifs du Forum, un bureau exécutif a été élue comme suite:

1 - Soukaina Jad Ahlou: ex-disparue présidente 
2 - Sultana Khayya: activiste des droits humains Vice Presidente 
3 - Embarka Aalina Baali: ex-disprue secrétaire général

4- N'guia Radi: mère du prisonnier politique Bachri Bentaleb trésorière
5 - Khaoula Alballal: étudiante universitaire conseillère
6 - Aziza Baali: étudiante universitaire conseillère
7 - Aminatou Bdih: conseillère


Fundacion del Forum Futuro para la Mujer Saharaui
 FAFESA 


Declaración de constitución



Debido a las trágicas condiciones de vida de las mujeres saharauis en todos los aspectos, político, económico, social y cultural, en los territorios del Sáhara Occidental, y, después de un continuado e intenso período de consultas, se convocó una asamblea el 18 de Febrero de 2009 en El Aaiun, para la constitución del Forum Futuro para las Mujeres Saharauis (FAFESA).
Después de discutir sobre la situación de las mujeres en los territorios ocupados del Sáhara Occidental y la ratificación de los documentos fundacionales del Forum, se eligió el siguiente Comité Ejecutivo:
  • Soukaina Jad Ahlou: Ex-desaparecida, Presidenta
  • Sultana Khayya: Activista por los Derechos Humanos, Vice Presidenta

  • Embarka Aalina Baali: Ex-desaparecida, Secretaria General
  • N'guia Radi: Madre del preso político Bachri Bentaleb , Tesorera
  • Khaoula Alballal: Estudiante universitaria, Asesora

  • Aziza Baali: Estudiante universitaria, Asesora
  • Aminatou Bdih: Asesora


dissabte, de febrer 14, 2009

Sardenya amb el poble sahrauí


Si, també ha Sardenya, hi ha qui recolza el poble sahrauí. Aquests dies, he fet amistat amb gent d'aquesta illa (no sé si dir italiana) que recolzen la causa del poble sahrauí. Porten a terme projectes solidaris i entre ells, el d'ACOGLIENZA DE BAMBINI SAHARAWI (Vacances en Pau). 

Us paso la seva adreça, per si voleu fer una petita visita solidària



diumenge, de febrer 08, 2009

CEAS i les eleccions al Parlament Europeu

Ahir al Plenari de CEAS, vam decidir finalment no muntar la llista del Moviment Solidari amb el Sahara a Espanya pel Parlament Europeu. Es van valorar les dificultats que aquest fet significava però també l'il·lusió que també havia fet aflorar en diferents llocs de la geografia espanyola, que es prengués una iniciativa d'aquest tipus.

Hi havia el convenciment de que aquesta llista no havia de perjudicar a ningú ... malament ho havien de fer els partits polítics o coalicions, per tenir que sentir-se prejudicats per una llista d'un moviment que l'únic que preten és donar difusió i cobertura a la lluita del poble sahrauí encapçalada pel Frente Polisario. Ara be, les pressions han existit, des dels partits, ens han pressionat per tal que no presentessim la nostra llista.

La nostra llista, no aspirava a obtenir cap resultat concret ... la nostra feina no es recaptar vots (encara que serien benvinguts) sino treballar per una causa, donar-la a coneixer i incorporar a tothom que vulgui en la nostra causa. Ens havia de ser igual obtenir 40000  o 400000 vots. ens havia de ser igual obtenir o no obtenir eurodiputats. Però al final vam optar (tot i que era el sentit majoritari dels que ens vam reunir, tirar endavant) per no presentar, en principi, aquesta candidatura.

Crec que cal lamentar, que els que moltes vegades no ens fan gaire cas i alguns GENS, es sentin pressionats per una decissió que ens corresponia a nosaltres. Ens han arribat a dir que després d'aquesta decissió res seria igual. No sé si hagués estat molt content si haguessim decidit el camí contrari a l'emprès, només pensar en la feinada que ens esperava ja em sentia cansat ... però segur que no haguessim perjudicat a ningú, segur que haguessim fet la nostra feina sense criticar a ningú, sols convidant a tothom a incorporar-se a la nostra lluita.

Ara be, la  nostra lluita ha de continuar i crec que aquesta és una oportunitat que cal aprofitar. El moviment solidari amb el Sàhara a nivell d'Espanya, ha de treballar molt millor els aspectes de sensibilització que trobo a faltar en excel·lents projectes com VACANCES EN PAU o la CARAVANA SOLIDÀRIA AMB EL SAHARA o fins i tot, TARBIES. Ens manca materials d'Educació per la Solidaritat i la Pau, centrat específicament en el cas del Sahara Occidental, ens manca una estructuració i una difusió moderna del nostre missartge i sobretot, el que ens manca treballar en una sola direcció, moltes vegades ens perdem en els personalismes.

Espero, també, que tots aquells i aquelles polítiques que ens han pressionat, compleixin amb els seus compromissos, espero que tots els partits de l'arc parlamentari dediquin algun esforç en l'estudi i la defensa de la causa sahrauí, a la denúncia de la violació dels drets humans que pateixen els refugiats sahrauís a Tindouf (pel sol fet d'estar allà més de 33 anys) i els sahrauís del Sahara Occidental ocupat pel Marroc. Espero que es deixin de sentir pressionats per nosaltres, quan els demanem que compleixin amb la defensa d'aquests drets i que com a mínim es pronunciin quan toca fer-ho.

Algú em dirà, que no tothom és igual, es veritat, però en tots els casos cal més contundència, en la defensa dels drets dels pobles (en aquest cas dels sahrauís) i la dels drets humans.


dimarts, de febrer 03, 2009

Us adjunto, un cop més la crònica de les tortures (la benvinguda que donen els imperialistes marroquins) als activistes sahrauís

Devia ser un bon moment, quan s'anunciava la visita d'un grup de parlamentaris de l'Eurocambra, Hmada Hamad, era torturat.

Es clar, després ens demanen paciència, a l'hora de veure com es resolen els problemes que plantejem.

Hem de veure, com el mateix Hmad Hamad no té l'estatus de refugiat polític i com a Sultana Khaya, ha d'anar indocumentada perque ningú li reconeix el dret a tenir una documentació ... que us he de dir, quan es demana l'estatus de refugiat polític ... el silenci administratiu, és la resposta



Crónica de las detenciones y torturas en el recibimiento al activista de derechos humanos Hmad Hamad en El Aaiun (territorios ocupados del Sahara Occidental).

 

Crónica de un testigo de la represión marroquí, observador internacional.

 

El Aaiun. 30/01/2009- Tras los acontecimientos que se vienen produciendo desde hace años en el Sahara Occidental, y tras años de observación en Juicios y procesos en el interior de Marruecos y en el Territorio del Sahara Occidental, pendiente de descolonización, decidimos entrar con el activista de Derechos Humanos Hmad  Hamad, que tras año y medio en España regresaba a su tierra. Al llegar al aeropuerto del Aaiun, aproximadamente a las 22,00 horas, había gran dispositivo policial y de seguridad marroquí, que controlaron todos nuestros movimientos, llegando incluso a la provocación verbal hacia el activista. Una vez fuera del aeródromo, se produjo un seguimiento por coches de policía camuflados, que siguieron en todo momento la circulación del vehículo donde nos encontrábamos, hasta que alcanzamos la zona próxima al barrio de Maatala, en la capital del Sahara, El Aaiun, el cual estaba fuertemente custodiado por fuerzas de seguridad,  al llegar a las proximidades de la calle donde se encuentra la casa familiar del activista,  se produjo una importante concentración popular para recibir al activista de Derechos Humanos y vicepresidente del Comité de Defensa del Derecho a la Autodeterminación del Pueblo del Sahara Occidental (CODAPSO), Hmad Hamad, El activista regresaba un año y medio después de abandonar el territorio y tras recuperarse de una operación en la columna vertebral para curar las secuelas de la tortura sufrida a lo largo de su actividad. 


        Acompañaban al vicepresidente de CODAPSO el Director del Observatorio de los Derechos Humanos del Colegio de Abogados de Badajoz, José Manuel de la Fuente Serrano  y Dª Rosario García Díaz.

         Una vez llegados a casa de los padres de Hmad, observamos, como testigos privilegiados de esta recepción, numerosos ciudadanos saharauis que se congregaban, ondeando banderas de la República Árabe Saharaui Democrática y coreando eslóganes favorables a la independencia del territorio, hemos sido recibidos por jóvenes con la vestimenta tradicional saharaui que nos ofrecieron leche y dátiles. Cientos de saharauis más, según nos informaron, eran bloqueados por los controles policiales marroquíes, muchos detenidos, maltratados y algunos permanecían en paradero desconocido. Además, todo el que entraba o salía de la casa de la familia del activista era detenido e interrogado o amenazado, los barrios de Matal-la, y Elinach y el barrio colindante estaban cercados por policías y militares Marroquíes, a pesar de este férreo cerco, muchos ciudadanos saharauis intentaron romperlo para poder asistir el recibimiento de Hamad, lo que produjo muchas detenciones, y entre los detenidos el activista de derechos humanos y miembro de la mismo Comité Alismaili Hamada y su amigo, los cuales fueron detenidos por una patrulla de la policía constituida por seis agentes, los detenidos fueron conducidos hacía la comisaría de la policía, como se nos comunico en el momento por testigos presénciales, donde le confiscaron su coche (marca Land-Rover), documentos y dinero. También ha sido detenido otro ciudadano saharaui, cuyo nombre es Sid Ahmed Aluat, que participaba en la fiesta dentro de la vivienda de la familia de Hmad, .que andaba con muletas, fruto de según se no sindico, de las torturas recibidas, al ser ex-preso político 

        Por otra parte muchos ciudadanos saharauis han sido heridos a causa de la carga policial, entre estos, el  anciano Brahim Chein Zagman de 75 años, que igualmente compartió con todos nosotros la fiesta, y al retirarse de la misma, dada su avanzada edad, cuando salda por la puerta, pudimos ver como recibía un fuerte golpe de los policías de paisano,  causándole una profunda brecha en la cabeza, trayéndolo hacia dentro los que se encontraba próximos, presos del pánico ante el ataque policial, y tras comprobar la gravedad de su estado, fue trasladado al hospital, donde fue curado, administrándole los calmantes para el golpe, y recibiendo tres puntos de sutura.

        También la Srta. Saadani Aleya, el Sr. Yamal Alhuseini, el Sr. Lehbib Alburhimi y Lal-la Albailal.

        Por otro lado, entre los que han sido impedidos visitar al Activista Hamad, podemos citar a Brahim Sbaar, Secretario General Asociación saharaui de victimas de las graves violaciones cometidas por el Estado Marroquí, también la Sra. Jadiya Elhafid, madre del activista Said Elbailal, y la Sra. Taufa Elmusaui.

      Todos los policías que habían participado en estas detenciones y agresiones contra los indefensos saharauis, estaban dirigidos por el torturador marroquí Aziz Anoch, y el oficial Buchaib Mustafa conocido por Mustach (el bigote), los cuales amenazaron a los activistas de DDHH, Said elbailal, y Sbaai Ahmed, como agredieron a Tobali Brahim, mohamed Busoula, y Fadili Bueh.

    Durante los tres días que permanecimos en la vivienda familiar, la casa y las calles aledañas, se encontraban llenas de policía de paisano y de uniforme, furgones de la policía GUS (fuerzas marroquíes antidisturbios), que en todo momento, en actitud amenazante intimidaban y controlaban a los que salían y entraban de la casa. Algunas de las mujeres que acudieron a la fiesta, y por el temor a la policía, hubieron de ser acompañadas por familiares y amigos hasta su domicilio, y los activistas permanecieron en la vivienda sin salir ante el temor de la brutal represión.

    LA situación vivida es de temor a la represión constante, temiendo en todo momento por la integridad de cuantos nos encontrábamos en la vivienda, y ante la amenaza de una entrada violenta en la vivienda, que hubiera provocado decenas de heridos, tratamos de mantener la calma, proporcionar tranquilidad a las mujeres y niños que allí se encontraban, y manteniendo en todo momento contacto telefónico con nuestro Observatorio de Derechos Humanos ante una posible intervención policial violenta.

 

    Hemos podido mantener numerosas entrevistas y recogido testimonios de activistas, que acudieron a la casa a recibir al activista,  como  SIDI MOHAMED DADACH, presidente de CODAPSO, SAID BEILLAL y BABA ALI BAIBBA ambos miembros del mismo comité,  SIDAHMED LEMJEID Presidente del CSPRON, BRAHIM SABBAR Secretario General de ASVDH, BRAHIM DAHAN Presidente de ASVDH, DAHA RAHMOUNI  y AHMED SBAI miembros de la misma,  y otros, que expresaron su repulsa por estos terribles acontecimientos relatándonos sus testimonios.