diumenge, de setembre 30, 2007

Resistència

Després del que hem escoltat i vist amb na SULTANA JAYA, cal pensar i reorientar. La gent del Sàhara Occidental ocupat pel Marroc, es mereix més atenció. Evidentement sense oblidar els refugiats dels Campaments de Tindouf. Uns i els altres son com 2 cares de la mateixa moneda, son víctimes del colonialisme i l'imperialisme marroquí.
Des de aquí, em comprometo a donar més difusió a la lluita dels militants sahrauís de les associacions que lluiten contra les violacions als drets humans al Sàhara Occidental. Una difusió que fins ara sols portava al meu blog situat a la blogosfera francesa: Sahara i en el que he anat publicant tot allò que m'arribava, sobretot en llengua francesa.
TRAB EL BIDAN, també es farà ressò de les notícies que arribin del Sàhara Occidental ocupat pel Marroc.
A la RESISTÈNCIA, també s'hi arriba a través de la informació. Cal més compromís amb aquesta resistència, amb la lluita de tots aquells lluitadors sahrauís que no dubten en posar en perill la seva vida, per tal de fer prevaleixer la veritat, els drets de les persones i el del seu poble a decidir el seu futur. El seu dret a construir un país LLIURE i INDEPENDENT: El Sàhara Occidental.
Ara us deixo amb Daha Rahomuni, de l'ASVDH, que va portar les violacions als drets de les persones i les que afecten al Sàhara Occidental a l'Oficina Internacional pel Respecte dels Drets de l'Home al Sàhara Occidental

Daha Rahmouni: Membre de l’Association Sahraouie des Victimes des Violations Graves des droits de l’Homme Commises par l’Etat du Maroc .ASVDH.
Je tiens, en premier lieu, à remercier le Bureau International pour le Respect des Droits de l’Homme au Sahara Occidental (BIRDHSO) ainsi que toutes les organisations non gouvernementales des droits de l’Homme ici présentes pour leurs inlassables efforts déployés pour promouvoir le respect des droits de l’Homme au Sahara Occidental, secourir les défenseurs sahraouis des droits humains, faire la lumière sur le sort des centaines de disparus sahraouis et obtenir la libération de tous les prisonniers de conscience sahraouis.
Daha RAHMOUNI : Je suis membre de l’Association Sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme commises par l’Etat marocain (ASVDH), une association qui, à l’instar d’autres associations et organisations sahraouies des droits de l’Homme, a été arbitrairement empêchée par les autorités marocaines d’exercer ses activités pacifiques en faveur des nombreux disparus et prisonniers politiques. Soucieuse d’exercer ses activités pacifiques au grand jour et en conformité avec la loi, l’ASVDH a présenté une demande de légalisation en bonne et due forme aux autorités marocaines qui n’a jamais pu aboutir car, comme le relève Amnesty International dans un communiqué rendu public, le 08 mars 2007, « la procédure n’a pu être achevée en raison de ce qui apparaît, manifestement, comme une suite d’obstacles administratifs à motivation politique ».
La liberté d’association et d’expression, le droit à des procès équitables pour les accusés, l’indépendance et l’impartialité de la justice qui sont, entre autres fondements, les caractéristiques de l’Etat de droit, sont des droits déniés aux Sahraouis dont le pays, le Sahara Occidental, a été illégalement occupé par une puissance étrangère, le Royaume du Maroc.
Depuis l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc, les violations des droits civils et politiques commises par celui-ci ont contribué au climat de grande frustration qui s’est installé au cours de ces décennies. Les souffrances, l’insécurité, la régression à tous les niveaux, le climat de tension sciemment entretenu par les autorités d’occupation marocaines, ont engendré peur et terreur et installé la population civile sahraouie dans un deuil qui n’en finit pas.
En dépit de l’interdiction qui frappe les associations et différentes ONG sahraouies dont le travail consiste à recueillir les informations en relation avec les violations des droits de l’homme et à demander justice pour les sahraouis, soumis à des disparitions forcées, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme dénoncent périodiquement la persistance déplorable des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. C’est le cas, par exemple d’ Amnesty international , Human Rights Watch, Freedom House, l’organisation Mondiale contrela Torture, Reporters sons Frontières, ainsi que d’autres institutions de l’ONU comme le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui, dans son rapport de mission (15/23 Mai et 19 Juin 2006), fait état de la politique de violation systématique des droits de l’Homme, menée par le Maroc contre les populations civiles vivant sous le joug de son occupation, et qui avait conclu dans ses recommandations que « les violations des droits de l’Homme, perpétrées contre le peuple du Sahara Occidental découlent de la non application du droit humain fondamental qu’est le droit à l’autodétermination ».
Les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental ne se limitent pas aux atteintes décrites dans les paragraphes précédents. En effet, les autorités marocaines continuent de limiter considérablement le mouvement des citoyens sahraouis. Plusieurs sites web sont bloqués, et les interdictions frappent la distribution des livres mais aussi toutes sortes de publications.
Les autres sujets d’inquiétude comprennent les restrictions au mouvement des défenseurs sahraouis des droits de l’homme et la surveillance policière généralisée en plus de l’intimidation et l’interception des communications.
Cet état de fait démontre, si besoin est, que la façade de « démocratie » présentée à l’étranger par le Maroc ne saurait cacher les graves atteintes à la liberté d’expression et les violations systématiques des droits de l’homme qui, depuis le 21 mai 2005, date du déclenchement des manifestations pacifiques, ont pris un caractère institutionnalisé à l’encontre de tous ceux qui réclament le droit à l’autodétermination, et singulièrement les défenseurs sahraouis des droits humains. Les prisonniers politiques sahraouis ont également payé, parfois de leur vie, la répression qui sévit dans le territoire. Ainsi, plusieurs d’entre eux vivront malheureusement avec des séquelles et des maladies contractées dans les prisons et les divers centres de détentions secrets au Maroc
Le territoire sahraoui où sont commis ces dépassements est totalement isolé des médias car plusieurs délégations composées de journalistes, parlementaires et ONG n’ont pas été autorisées à y entrer pour constater, de visu, ce qui s’y passe. C’est le cas pour des dizaines de délégations espagnoles, dont des parlementaires et des représentants de la société civile, une délégation norvégienne, et dernièrement la délégation ad hoc du parlement européen.
Devant une telle situation et l’urgence de son traitement, les Nations Unies doivent élargir, sans tarder, les prérogatives dela MINURSO à la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés.La Communauté internationale est appelée, quant à elle, à déployer tous les outils politiques nécessaires afin de s’assurer que les médias, les organisations de défense des droits de l’homme et les observateurs internationaux puissent accéder librement au Sahara Occidental.
Je vous remercie de votre attention.
Genève, 24.09.07