diumenge, de setembre 16, 2007

El Sàhara a la Festa de L'HUMANITÉ (Paris, del 14 al 16 de Setembre)


És una bona notícia que la causa sahrauí estigui present als debats polítics francesos i en aquest cas en una festa de la importància i la solera de L'HUMANITÉ. Potser vol dir que les reivindicacions dels sahrauís es comencen a tenir presents en un país, moltes vegades poc receptiu, a la visió dels sahrauís. Cal celebrar-ho i continuar treballant. Adjunto el programa, els ponents i la notícia que també publica SPS, en francès



Sahara libre
« Sahara-Occidental : situation dans les territoires occupés, droits de l’homme, autodétermination. »16/09/2007 : 18 h 30

Avec
- Aline Pailler, journaliste,
- Ennaâma Asfari, juriste, défenseur des droits de l’homme dans les territoires occupés,
- Abdelmoumem Chbari, responsable des relations extérieures de La Voie démocratique,
- Lahcen Moutik, universitaire, défenseur sahraoui des droits humains,
- France Weyl, avocate, observateur aux procès des militants sahraouis dans les territoires occupés.

Paris, 16/09/2007 (SPS) La question du Sahara Occidental occupé et l’art contemporain africain sont à l’honneur cette année à la traditionnelle "Fête de l’Humanité", organisée par le journal français L’Humanité, a rapporté l’Agence de presse algérienne, APS.

La situation au Sahara Occidental fera, samedi en début de soirée, l’objet d’un débat particulier avec l’apport de plusieurs associations, dont les Amis de la RASD (AA-RASD), le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara Occidental (CORELSO), et celle des Familles des Prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA).

L’Association d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFSPA), dont le dernier numéro de sa revue +Aujourd’hui l’Afrique+ porte le titre "En Afrique et en France, nouer des résistances au grand retour du colonial", participera aussi au débat.

"Sahara Occidental : Situation dans les territoires occupés par le Maroc, droits de l’Homme, Autodétermination" est le thème de ce débat auquel participeront aussi des juristes et des défenseurs des droits humains français et sahraouis, dont l’avocate France Weyl, qui a assisté à de nombreux procès politiques de militants sahraouis dans les territoires occupés.

Sur le plan africain, les oeuvres de vingt-trois artistes rendent compte de la grande diversité de l’art contemporain africain. Le directeur de l’Humanité, Patrick le Hyaric, a souligné que cette exposition spécial Afrique "pense et aide à penser autrement" de manière à "sortir d’une vision paternaliste imposée de l’extérieur."

Autour de l’exposition, les commentaires convergent sur le fait qu’elle permet "la découverte d’une réalité de la création africaine aujourd’hui, en rupture avec les clichés simplificateurs et, au fond, néocolonialistes".

"La méconnaissance en Occident et en France de l’art africain actuel est patente et peu de galeries s’y intéressent", relèvent-ils, notant que "l’art africain exprime souvent avec force les réalités du continent".

Les organisateurs de l’exposition exhortent les "artistes, hommes et femmes d’Afrique et du monde, à être à leurs "plumes, pinceaux tambours et balafons parce que créer rime plus que jamais avec résister et exister".

La "Fête de L'Humanité", qui se poursuivra jusqu’à dimanche à la Courneuve, en région parisienne, est selon les commentateurs politiques "l’occasion pour la gauche française divisée de se retrouver après la défaite de la dernière présidentielle". (SPS)