Nom : Mohamed Manolo
Date et lieu de naissance : 1970 a Bir Nzaran
N. CI : Marin
Statut familial: mariée père de 4 enfants
Profession : sans
Adresse :
Dakhla- Sahara Occidental
Je suis arrivé en compagnie de mes collègues à l'aéroport de la ville de El-Aaiun, à environ huit heures du soir, le samedi 18 Juillet 2010..
Les choses ne se sont pas déroulée comme à l'habitude. Les agents du renseignement étaient déployés dans l'aéroport le temps que les autorités retardent les procédures de livraison des bagages..
Ils nous ont isolés dans une salle particulière. Nous avons ressenti ça comme une provocation.
Ils ont rallongé les procédures d'inspection. Il y avait de nombreux officiers. Ils nous ont fouillé complètement et même nos chaussures..
Ils nous ont libérés environ une heure et demi après.
Le citoyen français Mr Mahmoud Masoudi est resté l'aéroport encore plus longtemps.
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A notre sortie de l'aéroport nous avons trouvé les militant des droits humains Brahim Sabbar , Hassana Alouat et Mohamed Rachid N’dour.
Ils nous ont conduit avec leur voitures vers lieu de la réception. La fête était prévue dans la maison de la famille de Othman N’dour, un des membre de la délégation.
Il y avait beaucoup de policiers dans les rues tout au long du trajet. Ils étaient encore plus nombreux devant la maison de l'accueil.
Nous sommes descendu de voiture en faisant le signe de la victoire. Des ordres ont été donnés à la police en civil qui nous a approché puis a attaqué le groupe. Ils ont frappé plus fort sur M Hasan Dah et Mm Khadjatou Lma’adal qui est tombe évanouie.
J'ai porté rapidement Mme Khaddjto Lmaadal dans la maison et j’ai essayé de la soigner. Comme Mlle Mary Salek Boudjemaa était également blessée, j'ai essayé de l'aider aussi.
Les policiers jetaient constamment des pierres sur la maison. Ils étaient venus avec une voiture pleine que nous avons vu devant la maison. Ils font toujours ça. Il étaient très nombreux.
Des pierres ont traversé la fenêtre du salon, l'une m'a frappé à la bouche et m'a fait tombé par terre.
J'ai perdu connaissance pendant de longues minutes. C'était une grosse pierre.
Quand je me suis réveillé parmi les gens de la maison, j'ai vu qu'ils utilisaient des tables en bois pour couvrir les fenêtres.
Je ne pouvais pas aider parce que je saignais beaucoup. Un de mes camarades m'a donné un turban pour arrêter le saignement.
Il m'a dit de me détendre et il m'a apporté de la glace.
Ensuite je suis allé sur le toit de la maison où se tenait la réception. Les militants des droits de l’homme prenaient la parole chacun leur tour.
Mes camarades m’ont dispensé de parler, et le militant Sidi Med Dadach m'a dit de redescendre et c'est ce que j ai fait..
Quand le dîner est arrivé, je n'ai pas pu manger.
Nous avons entendu plusieurs fois des gens crier à l'extérieur, mais nous ne savons pas la raison.
Nous avons ressenti une grande pression psychologique à cause de ça. Il y avait de plus les rumeurs qui circulaient dans la maison et prétendaient qu'un policier avait été poignardé par l'un de ceux qui étaient présents. Et pour cette raison les autorités marocaines allaient donner l'assaut à la maison pour l'arrêter le délinquant.
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Ensuite, J'ai pris la décision de sortir en compagnie de Hassan Dah , Bachir Khada , Mohamed Ali Sidzine et de partir.
Une fois que nous sommes sortis, ils ont nous arrêté insultés et frappés.
Les policiers ont emmené Mr Hassan Dah dans l'une des voitures de police.
Pendant une heure et demie ils nous ont interroges frappés avec des gifles et des coups de pieds avant de nous libérer.
ASVDH, El Aaiun, Le 21 juillet 2010
Testimony
Name : Manolo Mohamed
Date and place of birth : 1970 Bir Nzaran
N. ID : OD 12481
Marital status : married father of 4 children
Profession : Seaman
Address : Dakhla Western Sahara
I arrived with my colleagues at the airport of El-Aaiun, Saturday, July 18, 2010 around 20.00 o’clock.
Things did not go as usual. Intelligence officers were deployed in the airport while authorities are delaying the delivery procedures luggage.
We were isolated in a separate room. We felt that as a provocation.
They extended the inspection procedures. There were many officers. “We were searched thoroughly and even our shoes.
They have released us an hour and a half later.
The French citizen Mr Mahmoud Masoudi remained at the airport even longer.
When we left the airport we found the human rights activist secretary general of the ASVDH Brahim Sabbar ,Hassana Alouate and Mohamed Rachid N'dour. They took us with their cars to place of receipt. The ceremony was planned in the family home of Othman N'dour, a member of the delegation. There were many policemen in the streets along the route. They were even more outside the home of receipt.
We got out of car making the sign of victory. Orders were given to the police in civilian clothes approached us and then attacked the group. They hit harder on Mr. Hasan Dah and Mrs. Khadjatou Lma'adal which has been hit on the level of the head befor she fainted.
I quickly brought Ms. Khaddjto Lmaadal in the house and tried to heal it. As Miss Mary Salek Boudjemaa was also injured, I tried to help her too.
The police constantly threw stones at the house. They came with a car full of stones as we saw before the house. They always do like this. There were very many.
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Stones have crossed the living room window, one hit me in the mouth and made me fell down.
I lost consciousness for several minutes. It was a big stone.
When I woke up among the people of the house, I saw they used wooden tables to cover the windows.
I could not help them because I was bleeding a lot. One of my classmates gave me a turban to stop the bleeding.
He told me to relax and he brought me ice.
Then I went on the roof of the house where the reception was held. The activists of human rights took the floor in turn.
My friends taught me to speak, and the militant Sidi Med Dadach told me to come down and that is what I did.
When dinner, I could not eat. We have heard several times people screaming outside, but we do not know reasons.
We felt a great psychological pressure because of that. There were more rumors circulating in the house and claimed that a policeman was stabbed by one of those who were present. For that reason Moroccan authorities were going to storm the house to arrest the offender.
Then I decided to go out with Hassan Dah Khada Bashir Mohamed Ali Sidzine and leave the house.
Once we're out, they have arrested and insulted beaten us.
The police took Mr Hassan Dah in one of the police cars.
During an hour and a half we were interrogated and beaten with slaps, kicks before we release.
ASVDH, El Aaiun, July 21.20010
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