dissabte, de juliol 24, 2010

(A.S.V.D.H): Otro testimonio

Témoignage

Nom : Mohamed Manolo
Date et lieu de naissance : 1970 a Bir Nzaran
N. CI : Marin
Statut familial: mariée père de 4 enfants
Profession : sans
Adresse :
Dakhla- Sahara Occidental

Je suis arrivé en compagnie de mes collègues à l'aéroport de la ville de El-Aaiun, à environ huit heures du soir, le samedi 18 Juillet 2010..
Les choses ne se sont pas déroulée comme à l'habitude. Les agents du renseignement  étaient déployés dans l'aéroport le temps que les autorités retardent les procédures de livraison des bagages..
Ils nous ont isolés dans une salle particulière. Nous avons ressenti ça comme une provocation.
Ils ont rallongé les procédures d'inspection. Il y avait de nombreux officiers. Ils nous ont fouillé complètement et même nos chaussures..
Ils nous ont libérés environ une heure et demi après.
Le citoyen français Mr Mahmoud Masoudi est resté l'aéroport encore plus longtemps.
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A notre sortie de l'aéroport nous avons trouvé les militant des droits humains Brahim Sabbar , Hassana Alouat et Mohamed Rachid N’dour.
Ils nous ont conduit avec leur voitures vers lieu de la réception. La fête était prévue dans la maison de la famille de Othman N’dour, un des membre de la délégation.
Il y avait beaucoup de policiers dans les rues tout au long du trajet. Ils étaient encore plus nombreux devant la maison de l'accueil.
Nous sommes descendu de voiture en faisant le signe de la victoire. Des ordres ont été donnés à la police en civil qui nous a approché puis a attaqué le groupe. Ils ont frappé plus fort sur M Hasan Dah et Mm Khadjatou Lma’adal qui est tombe évanouie.

J'ai porté rapidement Mme Khaddjto  Lmaadal dans la maison et j’ai essayé de la soigner. Comme Mlle Mary Salek Boudjemaa était également blessée, j'ai essayé de l'aider aussi.

Les policiers jetaient constamment des pierres sur la maison. Ils étaient venus avec une voiture pleine que nous avons vu devant la maison. Ils font toujours ça. Il étaient très nombreux.

Des pierres ont traversé la fenêtre du salon, l'une m'a frappé à la bouche et m'a fait tombé par terre.
J'ai perdu connaissance pendant de longues minutes. C'était une grosse pierre.

Quand je me suis réveillé parmi les gens de la maison, j'ai vu qu'ils utilisaient des tables en bois pour couvrir les fenêtres.
Je ne pouvais pas aider parce que je saignais beaucoup. Un de mes camarades m'a donné un turban pour arrêter le saignement.
Il m'a dit de me détendre et il m'a apporté de la glace.

Ensuite je suis allé sur le  toit de la maison où se tenait la réception. Les militants des droits de l’homme prenaient  la parole chacun leur tour.
Mes camarades m’ont dispensé de parler, et le militant Sidi Med Dadach m'a dit de  redescendre et c'est ce que j ai fait..

Quand le dîner est arrivé, je n'ai pas pu manger.
Nous avons entendu plusieurs fois des gens crier à l'extérieur, mais nous ne savons pas la raison.
Nous avons ressenti une grande pression psychologique à cause de ça. Il y avait de plus  les rumeurs qui circulaient dans la maison et prétendaient qu'un policier avait été poignardé par l'un de ceux qui étaient présents. Et pour cette raison les autorités marocaines allaient donner l'assaut à la maison pour l'arrêter le délinquant.
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Ensuite, J'ai pris la décision de sortir en compagnie de Hassan Dah , Bachir Khada , Mohamed Ali Sidzine et de partir.

Une fois que nous sommes sortis, ils ont nous arrêté insultés et frappés.
 Les policiers ont emmené Mr Hassan Dah dans l'une des voitures de police.
Pendant une heure et demie ils nous ont interroges frappés avec des gifles et des coups de pieds avant de nous libérer.

ASVDH, El Aaiun, Le 21 juillet 2010

Testimony




Name : Manolo Mohamed
Date and place of birth : 1970 Bir Nzaran
N. ID : OD 12481
Marital status : married father of 4 children
Profession : Seaman
Address : Dakhla Western Sahara

I arrived with my colleagues at the airport of El-Aaiun, Saturday, July 18, 2010 around 20.00 o’clock.
 Things did not go as usual. Intelligence officers were deployed in the airport while authorities are delaying the delivery procedures luggage.
We were isolated in a separate room. We felt that as a provocation.
They extended the inspection procedures. There were many officers. “We were searched thoroughly and even our shoes.
They have released us an hour and a half later.
The French citizen Mr Mahmoud Masoudi remained at the airport even longer.
When we left the airport we found the human rights activist secretary general of the ASVDH Brahim Sabbar ,Hassana Alouate and Mohamed Rachid N'dour. They took us with their cars to place of receipt. The ceremony was planned in the family home of Othman N'dour, a member of the delegation. There were many policemen in the streets along the route. They were even more outside the home of receipt.
We got out of car making the sign of victory. Orders were given to the police in civilian clothes approached us and then attacked the group. They hit harder on Mr. Hasan Dah and Mrs.  Khadjatou Lma'adal which has been hit on the level of the head befor she fainted.
I quickly brought Ms. Khaddjto Lmaadal in the house and tried to heal it. As Miss Mary Salek Boudjemaa was also injured, I tried to help her too.
The police constantly threw stones at the house. They came with a car full of stones as we saw before the house. They always do like this. There were very many.
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Stones have crossed the living room window, one hit me in the mouth and made me fell down.
I lost consciousness for several minutes. It was a big stone.
When I woke up among the people of the house, I saw they used wooden tables to cover the windows.
I could not help them because I was bleeding a lot. One of my classmates gave me a turban to stop the bleeding.
He told me to relax and he brought me ice.

Then I went on the roof of the house where the reception was held. The activists of human rights took the floor in turn.
My friends taught me to speak, and the militant Sidi Med Dadach told me to come down and that is what I did.
When dinner, I could not eat. We have heard several times people screaming outside, but we do not know reasons.

We felt a great psychological pressure because of that. There were more rumors circulating in the house and claimed that a policeman was stabbed by one of those who were present. For that reason Moroccan authorities were going to storm the house to arrest the offender.
Then I decided to go out with Hassan Dah Khada Bashir Mohamed Ali Sidzine and leave the house.
Once we're out, they have arrested and insulted beaten us.
The police took Mr Hassan Dah in one of the police cars.
During an hour and a half we were interrogated and beaten with slaps, kicks before we release.


ASVDH, El Aaiun, July 21.20010

dimarts, de juliol 20, 2010

Primera reunión oficial del Instituto Cervantes con el Movimiento de Solidaridad con el Pueblo Saharaui

    ·            Entre las reivindicaciones que la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara, CEAS-Sáhara, ha trasladado a la Directora del Instituto Cervantes, Carmen Caffarel, se destaca la apertura de un Centro y una Biblioteca del Instituto Cervantes en los campamentos de refugiados y refugiadas saharauis.

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El Instituto Cervantes se escuda en la crisis y los recortes presupuestarios para comunicar la imposibilidad de abrir nuevos centros hasta 2014, aunque manifiesta su compromiso para seguir contribuyendo en actividades de educación, formación y promoción del español en los campamentos de refugiados saharauis a través de proyectos de la AECID.

·        
CEAS-Sáhara manifiesta su decepción al no haberse conseguido el resultado esperado. No obstante, valora que esta nueva “puerta abierta” permita mantener nuevos contactos en el futuro para establecer compromisos concretos.

·        
Este encuentro se ha desarrollado en el marco de la Reunión de Directores del Cervantes, que se celebra desde ayer en Alcázar de San Juan (Ciudad Real) y que clausurarán los Príncipes de Asturias este jueves.
Madrid, 20 de julio de 2010. El encuentro, de una hora y media de duración, se ha desarrollado en el Hotel Intur en un ambiente de cordialidad y amabilidad, al que han asistido la directora del Instituto Cervantes (IC), Carmen Caffarel, acompañada de parte de su gabinete y del alcalde de Alcázar de San Juan, José Fernando Sánchez Bódalo. En representación de las Asociaciones de Solidaridad con el Pueblo Saharaui han participado Miguel Castro, Secretario de Organización de la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sáhara), y sus responsables de Movimientos Sociales, Isidoro Vegue y de Universidad y Comunicaciones, Santiago Jiménez.
CEAS-Sáhara ha trasladado a la Directora del Instituto Cervantes sus demandas sobre el papel que la lengua española debería tener entre la población saharaui, concretadas en las siguientes reivindicaciones:
·         Mayor implicación y compromiso del Cervantes en la difusión y promoción del español entre la población saharaui
·         Abrir un Centro y una Biblioteca del Instituto Cervantes en los campamentos de refugiados saharauis
·         Asumir la difusión y promoción de publicaciones de escritores y poetas saharauis en lengua española
·         Implicación en el sistema educativo de los campamentos de refugiados saharauis
Por su parte, la Directora del Instituto Cervantes manifestó que los últimos años el Cervantes ha desarrollado actividades de educación, formación y promoción del español a través de proyectos de Ayuda Oficial al Desarrollo (AOD) de la AECID. Sin embargo, apuntó que la crisis y los recortes presupuestarios están afectando a la constitución de nuevas sedes del Cervantes; las que se están inaugurando estaban programadas en la etapa anterior a su asunción del cargo de directora. Por ello, la proyección de nuevas sedes está en estos momentos cerrada y hasta 2014 no se contemplan cambios en este sentido. Aclaró, no obstante, que el Instituto como dependiente del Ministerio de Asuntos Exteriores, no tiene capacidad para decidir dónde se abren nuevas sedes, ya que el Instituto no es una ONG sino que es parte del Gobierno. También valoró positivamente que en colaboración con la AECID se pueda contribuir, lateralmente, a la formación de profesores saharauis de castellano, incluso a través de formación online. Sobre la población saharaui de los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental, por motivos obvios, no se contempla ninguna actuación. Manifestó su compromiso personal de trasladar nuestras reivindicaciones y solicitudes al Sr. Moratinos, Ministro de Asuntos Exteriores del Gobierno de España.
Aunque sin esperanzas de que el Instituto se implique de forma directa en la promoción del castellano entre la población saharaui, CEAS-Sáhara espera que en próximos encuentros, al mantenerse una puerta abierta para nuevos contactos, se avance en compromisos concretos para corregir el “olvido” que ha sufrido la población saharaui estos últimos 35 años por parte del Instituto Cervantes.
Muchas son las razones que llevan a plantear estas propuestas por parte de CEAS-Sáhara. Entre éstas están las siguientes:

·      El pueblo saharaui ha formado parte de nuestra cultura y nuestra historia  durante más de 100 años -desde el 1.884 hasta 1.975-.
·   Desde 1.958, por una Orden de Presidencia, de 10 de enero, pasó a tener el rango de provincia española, con la denominación de “Provincia del Sáhara”.
·       En los campamentos de refugiados, los niños y jóvenes saharauis en las escuelas tienen como segundo idioma la lengua española, que se imparte de manera obligatoria desde el 3º curso de Primaria.
·       Es el único pueblo de toda la región que no es francófono, sino que aún mantiene la lengua española como alternativa al idioma hablado por los saharauis, el “hassania”,  dialecto del  árabe.
·      La lengua española en los últimos 15 años se ha recuperado gracias al programa “Vacaciones en Paz” entre la población menor de 25 años. Más del 80% de los jóvenes saharauis hablan la lengua española de manera fluida.

Para más información:
CEAS-Sáhara: 91 531 76 04
Isidoro Vegue:  660 333 950

LLegada de los Observadores de los DERECHOS HUMANOS al Aeropuerto de Gran Canaria

Asociación Canaria de Solidaridad con el Pueblo Saharaui
 


Ciudadanos españoles, observadores de DERECHOS HUMANOS golpeados y amenazados en los territorios ocupados donde miles de saharauis viven bajo la opresión del país ocupante, excluidos de su acceso a una ciudadanía plena, arrinconados por la fuerza de un sistema que, de manera violenta, pretende silenciarlos y aislarlos.

ESTA TARDE SERÁN RECIBIDOS A SU LLEGADA AL AEROPUERTO DE GRAN CANARIA A LAS 18:45


ASVDH: Intervention de la police marocaine contre des manifestants à El-Aaiun -Sahara Occidental

A S V D H

Lettre d’information


El-Aaiun – Sahara Occidental
19.07.2010

Intervention de la police marocaine contre des manifestants à  El-Aaiun -Sahara Occidental

De nombreux citoyens sahraouis avaient l'intention d'assister à la réception donnée en l'honneur des onze militants Sahraouis des droits de l’homme de retour d'une visite aux camps de réfugiés Sahraouis en Algérie. Les autorités marocaines ont donné l'ordre aux forces de sécurité et les forces auxiliaires d'intervenir contre eux. La confrontation violente a fait de nombreux blessés.

Parmi les blessés, femmes et hommes il y a :
Lourina Loupez étudiante et Jose Viciente professeur les deux sont de nationalité espagnole.
Javier Sopina
 Mohamed Manolo, Hayat Rguibi, Izana Amidan, Kelthom Lbsair, Mohamed Hali, Hasan Dah, Lmjaiad Sid Ahmed, El-Ghalia Hayouh, Fatma Braia, Chraifa Braiar, Zehra Rguibi, Khadjatou Mouloud, Daoudi Salam, Gajmoula Ismaili, Brahim Ismaili, Meriem Bourhimi, Abdellah Lkhfaouni

La délégation de militants était arrivée à l'aéroport de la ville de El-Aaiun  dimanche soir.
  Ils ont été retenus et  fouillés pendant une heure et demie.

La police en civil et en uniforme avait imposé un état de siège autour de l’aéroport de la ville d’El Aaiun afin d’empêcher les citoyens sahraouis et les défenseurs sahraouis des droits humains de venir accueillir la délégation.

La police marocaine dans le rapport de force qu'elle a imposé, a fait usage d’insultes et des coups de matraque et autres violences.
La police en civil a ainsi empêché par la force, Mohamed Mayara et Sabbar Bani  d'entrer à l'aéroport pour accueillir les membres de la délégation. Ces militants sont membres du bureau exécutif de l'ASVDH.

À l'arrivée de la délégation à la maison où avait lieu la réception, la police en civil est intervenue violement contre les membres et leurs amis.

Le secrétaire général de l’ASVDH, Mr Brahim Sabbar a été insulté. Des agents de sécurité ont délibérément frappé sa voiture avant qu’il n'ait pu évacuer le lieu de la réception.
Le vice-président du Comité pour le droit à l'autodétermination, Hammad Hammad, a été attaqué. Sa voiture a été cassée par la police qui a ensuite rempli le moteur avec du sable
Ce matin, les autorités marocaines ont arrêté trois membres de la délégation, Mr.Hasan Dah , Othman tnakha et Sidi sbaai, ainsi que les deux citoyens Sahraouis Bahia El-Moussaoui   et Mustapha Labras. En photo ci jointes.
 

Sahrawi Association
of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
A S V D H
El-Aaiun – Western Sahara
19.07.2010
Intervention by the Moroccan police against demonstrators in El-Aaiun, Western Sahara
Many Saharawi citizens were planning to attend a reception in honor of eleven Sahrawi human right activists came back from a visit to the Saharawi refugee camps and Algeria.
The Moroccan authorities have ordered the security and auxiliary forces to intervene against them. The violent confrontation has left many injured.
Among the wounded, women and men:
Lourina Loupez student et Jose Viciente teacher both are spanish
Mohamed Manolo, Hayat Rguibi, Izana Amidan, Kelthom Lbsair, Mohamed Hali, Hasan Dah, Lmjaiad Sid Ahmed, El-Ghalia Hayouh, Fatma Braia, Chraifa Braiar, Zehra Rguibi, Khadjatou Mouloud, Daoudi Salam, Gajmoula Ismaili, Brahim Ismaili, Meriem Bourhimi, Abdellah Lkhfaouni
The delegation of activists arrived at the airport of El-Aaiun Sunday evening.
They were detained and searched for an hour and a half.

The police in civilian and uniformed had imposed a siege around the airport of El Aaiun to prevent the Sahrawi citizens and the human rights defenders to come to receive the delegation.
Moroccan police in the balance of power that it imposed, made use of insults and beatings with batons and other violence.
The police in civil cloths prevented by force, Mohamed Mayara and Sabbar Bani to enter the airport to receive the delegation. The tow activists are members of the executive office of ASVDH.
Upon the arrival of the delegation to the house which hosted the reception, the police intervened violently against members and their guests.
The secretary general of ASVDH, Mr Brahim Sabbar was insulted. Security guards had deliberately struck his car before he could evacuate the place of receipt.
The Vice-Chair of the Sahrawi committee to defend the right to self-determination Hammad Hammad, was attacked.
His car was broken by the police who then filled the engine with sand.
This morning, the Moroccan authorities have arrested three members of the delegation, Mr.Hasan Dah, Sidi  Sbaii and Othman tnakha sbaai, and the two Sahrawi citizens Bahia Moussaoui and  El-Mustapha Labras.
Hassan DahHassan Dah
Javier SopinaJavier Sopina
 
ManoloManolo
  
Manolo2Manolo2

dimarts, de juliol 06, 2010

Comunicado de VACACIONES EN PAZ, para leer en las manifestaciones y concentraciones a nivel de España

POR UNA INFANCIA PLENA EN UN SÁHARA LIBRE

Hoy es un día, para todos nosotros y todas nosotras, de infinita y honda alegría, de satisfacción y disfrute, pero también es un momento para la inquietud y para la reflexión.
Transparente es la alegría que nos embarga pues, un año más, el programa de Vacaciones en Paz ha traído hasta nuestras ciudades y pueblos, hasta nuestros hogares, a los niños y las niñas del Sáhara Occidental, representado por esos cientos y cientos de criaturas y adolescentes que, procedentes de los campamentos de
refugiados de Tinduf (Argelia), se han unido a nosotros y a nuestras familias para integrarse en una convivencia que se hace cada día más cotidiana y más común sin dejar de constituir un pequeño milagro de comprensión y de afectos mutuos; un hecho posible al disiparse las nieblas que parecían caer sobre el programa por el esfuerzo conjunto de asociaciones y autoridades. Y cuya presencia aquí es la muestra viva y patente de una solidaridad que nos une por encima de fronteras y continentes, de diferencias culturales y religiosas, de desigualdades sociales y modos de vida, como la prueba inequívoca de que la fraternidad y la solidaridad son posibles, y más necesarias, aún si cabe, en tiempos de crisis e inestabilidad.
Que nos han hecho llegar, junto con su ruidosa alegría, los ecos de unos afectos vivos que siguen anclados en
un áspero y pedregoso desierto por la incapacidad, la codicia o el oportunismo de la comunidad internacional y la falta de sensibilidad política de unos dirigentes más preocupados por el beneficio que por el interés general. Condenados sin condena como consecuencia de un conflicto que las Naciones Unidas se comprometieron a acabar en un breve plazo de tiempo hace ya veinte años.
Una presencia que nos recuerda que ellos son ante nuestra sociedad aparentemente próspera y civilizada los portavoces de un mundo en el que la supervivencia es aún un primer objetivo fundamental y cuyas
capacidades no han podido desarrollarse plenamente por la ocupación militar que el Reino de Marruecos mantiene ilegalmente sobre su territorio desde hace treinta y cinco años. Demasiados años como para que las
adversas circunstancias históricas que han vivido no hayan condicionado su nacimiento, su presente y hasta su
más próximo e incierto futuro.
A nuestro lado, se repondrán de penurias y escaseces, sanarán sus cuerpos y tranquilizarán sus espíritus, encontrarán un calor y un cariño semejantes a los que habitualmente los rodean pero no podremos darle, por mucho que queramos, y por eso estamos aquí, para reclamarla, una tierra verdaderamente suya y de los suyos, una patria en libertad y en dignidad.
Nuestras voces, las de todo el movimiento solidario con el Pueblo Saharaui en todos los puntos del Estado, la
de todos y todas los ciudadanos y ciudadanas de los pueblos de España que saben, conocen y se identifican con su sufrimiento y su lucha, se unen a coro para gritar por la libertad y la independencia del Sáhara Occidental y de todo un pueblo doliente y sufrido, pero también digno y orgulloso de su condición y de su esfuerzo.
De ahí que hoy nuestra indudable alegría se entremezcle con la inquietud y la indignada protesta. No es posible que se ignoren por más tiempo unos derechos que la legalidad y el derecho internacional les reconocen: la autodeterminación como camino hacia la descolonización, en su día contra España, hoy contra el Reino de Marruecos, siempre frente a ambos.
Un estado y un gobierno que, negando ese derecho, viven de espaldas a la legitimidad internacional sin coste político alguno e, incluso, favorecidos por el “premio” de un Estatuto Avanzado que le concede un trato preferente por parte de la Unión Europea.
Una oligarquía, representada institucionalmente por la Monarquía alauita de Mohamed VI, que emplea caprichosamente en su propio y exclusivo beneficio los recursos del país, expoliándoselos, en un robo consentido, a sus legítimos dueños: la población saharaui. La venta de fosfatos, la explotación de la pesca y de las conservas procedentes del banco pesquero canario-sahariano, las prospecciones mineras y petrolíferas a cargo de empresas de diversos países, entre ellos del mismo Estado español, evidencian un comercio ilegal que las autoridades internacionales observan con mirada de ciego.
Una ocupación militar y policial que convierte a los habitantes del Sáhara Occidental en rehenes dentro de su propio país y que provoca detenciones, torturas, procesos y encarcelamientos para los activistas y militantes en pro de los derechos humanos y arbitrariedades, maltratos y vejaciones constantes para todos aquellos saharauis que se niegan a proclamar la suprema autoridad del Monarca y la soberanía marroquí sobre el Sáhara Occidental. Algo que las resoluciones de las Naciones Unidas niegan expresa y reiteradamente una y otra vez. El ejemplo de Aminetu Haidar aún sigue vivo en el recuerdo pero no es el único ni, probablemente, el más dramático.
Estamos a tiempo de rectificar estas políticas permisivas y cómplices y es lo que exigimos a nuestras autoridades y a toda la Unión Europea. Que de una vez por todas apoyemos el cumplimiento de lo ya acordado y facilitemos que se impongan la legalidad y la legitimidad que alumbren un Sáhara Libre.
Todos a una. Como una sola voz, como un solo impulso, esforcémonos por apoyar esta justa y noble causa que favorece al pueblo saharaui pero que es igualmente nuestra desde la amistad y la solidaridad; y hagamos hasta lo imposible por asegurar el bienestar y el porvenir de estos niños y niñas que también son nuestros. Y no lo olvidéis, cuando cunda el desánimo o amanezca el agotamiento y el cansancio, es preciso conservar y acrecentar la luz de la ilusión en la mirada de cada uno de ellos y de todas ellas. En esa luz, en esa chispa viva, se esconde la esperanza y el porvenir del Sáhara Occidental.
Julio de 2010
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